Projection avec le Centre Yennenga
juil.
10

Projection avec le Centre Yennenga

En collaboration avec le Centre Yennenga, la galerie est heureuse de projeter « Tey » d’Alain Gomis dans le cadre de l’exposition monographique Gueule Tapée - Daradja de Gopal Dagnogo.

Le Centre Yennenga, situé à Grand-Dakar, est le premier pôle culturel dédié au cinéma au Sénégal. Fondé en 2018 par le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis, lauréat de l’Étalon d’or au FESPACO et du Grand Prix du Jury à la Berlinale, ce centre vise à revitaliser l’industrie cinématographique sénégalaise en se concentrant sur la formation, la création et la diffusion.

• À propos du film •

De retour au Sénégal après des années passées aux États-Unis, Satché sait qu’il ne lui reste qu’une journée à vivre. Entouré des siens, il traverse une ultime journée suspendue, revisitant les lieux et les êtres marquants de sa vie : la maison familiale, les amis, les amours, les souvenirs. Ce voyage intérieur, à la fois poétique et silencieux, le conduit à accepter la mort comme un passage. Interprété par le poète Saul Williams, ‘Tey’ explore le temps, la mémoire et l’intensité de l’instant présent.

Année de production : 2011
Genre : Fiction
Durée : 86 min


• À propos du réalisateur •

© Gerhard Kassner / Berlinale

Alain Gomis est un réalisateur franco-sénégalais né en 1972 à Paris. Après des études de cinéma à la Sorbonne, il se fait connaître avec L’Afrance (2001), un premier long métrage primé qui explore les identités post-coloniales. Il enchaîne avec Andalucia (2007), puis Aujourd’hui (2012), portrait d’un homme vivant sa dernière journée à Dakar, récompensé par l’Étalon d’or du FESPACO.
En 2017, Félicité, tourné à Kinshasa, lui vaut un Grand Prix du Jury à la Berlinale et confirme sa place sur la scène internationale. Son œuvre, contemplative et sensible, s’ancre dans les marges et les silences. Il est aussi engagé dans la transmission à travers le Centre Yennenga, qu’il a fondé à Dakar pour soutenir les jeunes cinéastes africains.


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Visite de la Médina avec Yataal'Art
juil.
5

Visite de la Médina avec Yataal'Art

Dans le cadre de l’exposition Gueule Tapée - Daradja consacrée à Gopal Dagnogo, la galerie est heureuse de présenter en collaboration avec Yataal Ar deux visites du musée à ciel ouvert aux côtés de Mamadou Boye Diallo.

L’association Yataal Art, qui signifie « Elargir l’Art » en Wolof, a été fondée en 2010 par Mamadou Boye Diallo. Elle rassemble des acteurs artistiques et culturels et s’attache à renforcer l’accessibilité de l’art pour tous, notamment dans le quartier historique de Médina, où elle a mis en place le Musée à Ciel ouvert.

Depuis plus de 10 ans, plus d’une centaine de street-artistes sont venus à la Médina pour peindre de grandes fresques murales sur les façades détériorées des maisons traditionnelles et coloniales : les habitants profitent de ruelles embellies et les visiteurs découvrent le quartier, portés par un nouveau regard. Dans ces mêmes maisons sont organisées des expositions d’art contemporain. Ouvrant leurs portes à tous, ces espaces de vie quotidienne ancrent les œuvres dans l’instantanéité, bousculant là encore les codes et les perceptions. Yataal Art développe également une dimension sur l’art brut avec l’artiste Pape Diop…

Informations :

  • Heure : 15h30

  • Lieu de rendez-vous : parking de Soumbedioune

  • Tarif : 10.000 FCFA

Contact : info@ohgallery.net

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Visite de la Médina avec Yataal'Art
juin
28

Visite de la Médina avec Yataal'Art

Dans le cadre de l’exposition Gueule Tapée - Daradja consacrée à Gopal Dagnogo, la galerie est heureuse de présenter en collaboration avec Yataal Ar deux visites du musée à ciel ouvert aux côtés de Mamadou Boye Diallo.

L’association Yataal Art, qui signifie « Elargir l’Art » en Wolof, a été fondée en 2010 par Mamadou Boye Diallo. Elle rassemble des acteurs artistiques et culturels et s’attache à renforcer l’accessibilité de l’art pour tous, notamment dans le quartier historique de Médina, où elle a mis en place le Musée à Ciel ouvert.

Depuis plus de 10 ans, plus d’une centaine de street-artistes sont venus à la Médina pour peindre de grandes fresques murales sur les façades détériorées des maisons traditionnelles et coloniales : les habitants profitent de ruelles embellies et les visiteurs découvrent le quartier, portés par un nouveau regard. Dans ces mêmes maisons sont organisées des expositions d’art contemporain. Ouvrant leurs portes à tous, ces espaces de vie quotidienne ancrent les œuvres dans l’instantanéité, bousculant là encore les codes et les perceptions. Yataal Art développe également une dimension sur l’art brut avec l’artiste Pape Diop…

Informations :

  • Heure : 15h30

  • Lieu de rendez-vous : parking de Soumbedioune

  • Tarif : 10.000 FCFA

Contact : info@ohgallery.net

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Projection avec le Centre Yennenga
juin
19

Projection avec le Centre Yennenga

Dans le cadre de sa collaboration avec le Centre Yennenga, la galerie est heureuse de projeter le film de Djibril Diop Mambety La petite vendeuse de Soleil, présenté à l’occasion de l’exposition monographique Gueule Tapée - Daradja de Gopal Dagnogo. La séance aura lieu jeudi 19 mai 2025 à 19h à la galerie.

Le Centre Yennenga, situé à Grand-Dakar, est le premier pôle culturel dédié au cinéma au Sénégal. Fondé en 2018 par le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis, lauréat de l’Étalon d’or au FESPACO et du Grand Prix du Jury à la Berlinale, ce centre vise à revitaliser l’industrie cinématographique sénégalaise en se concentrant sur la formation, la création et la diffusion.

• À propos du film •

Sili, une fillette d’une dizaine d’années, vit sur les trottoirs et se déplace à l’aide de béquilles. Mendiante, elle tend la main là où les garçons proposent des journaux. Mais ce matin, elle a été violemment bousculée par ces garçons et en a été humiliée. Sa décision est prise. Dès demain, elle vendra des journaux. Ce qui est valable pour l’homme l’est également pour la femme. Ce petit monde des vendeurs est sans pitié. Elle y rencontrera la douleur, le rêve et enfin l’amitié (…)

Année de production : 1998
Genre : Récit initiatique
Durée : 45 min


• À propos du réalisateur •

Capture d'écran d'un entretien que Djibril Diop Mambety avait donné, en 1997, aux responsables du Festival Gindou (département du Lot, région Occitanie) - Festival Gindou

Djibril Diop Mambéty est né en 1945 à Dakar. Après des études de théâtre, il commence sa carrière comme acteur, au théâtre et dans plusieurs films sénégalais et italiens. Il débute dans la réalisation par des courts métrages, « Contras’ City » (1969), « Badou Boy » (1970). Son premier long métrage sera « Touki-Bouki » (Le Voyage de la hyène, 1972) sélectionné pour la Quinzaine des Réalisateurs. Son second long métrage, « Hyènes » (1992) est en sélection officielle lors du festival de Cannes. En 1995, il entreprend une trilogie qu’il appelle « Histoires de petites gens ». Il entame avec « Le Franc » (1995) et poursuit avec « La petite vendeuse de Soleil » (1998) avant sa disparition prématurément à Paris en 1998 pendant le montage, presque terminé, de « La petite vendeuse de Soleil ».


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Rencontre avec La Bibliothèque
mai
17

Rencontre avec La Bibliothèque

OH GALLERY est heureuse d’accueillir une nouvelle rencontre avec la Bibliothèque Nomad qui se tiendra samedi 17 mai de 15h à 18h à la galerie autour du thème Daradja : Quand la ville fait écho à nos âmes.

L’exposition Gueule Tapée – Daradja de l’artiste franco ivoirien Gopal Dagnogo transforme la ville de Dakar — et plus particulièrement la Médina — en une matière vivante, sensible, spirituelle et poétique. Par une peinture intuitive et gestuelle, il fait ressurgir les tensions intimes et politiques de la vie urbaine. La porte, “buntu” en wolof, est convoquée comme un symbole d’ouverture et de passage. Les lettres arabes, stylisées en formes abstraites, deviennent un langage visuel à part entière. Ainsi, la ville devient une métaphore de l’âme : bruyante, chaotique, marquée par la mémoire, mais aussi traversée d’espoir et d’élévation. Cette rencontre littéraire propose de prolonger ce geste pictural par une invitation à lire, dire et penser nos villes ensembles.

À l’instar de Dakar et de la Médina, nos villes et nos quartiers traversent la littérature africaine. Ils y prennent tour à tour les rôles de personnage, de décor, de blessure ou de refuge ; ils deviennent le cadre de récits d’exil, de rêves, de désillusions et de réinvention. Le livre sera pour nous un prétexte pour interroger notre rapport à la ville : comment l’espace urbain façonne nos corps, habite nos âmes et inscrit nos mémoires.

Quelques livres de références :

  • Karim – Ousmane Socé

  • Xala - Ousmane Sembène

  • Ramata – Abasse Ndione

  • La vie en spirale - Abasse Ndione

  • L’empire du mensonge – Aminata Sow Fall

  • La grève des bàttu ou les déchets humains – Aminata Sow Fall

  • Dakar, métamorphoses d’une capitale - Carole Diop et Xavier

  • Chanson : Medina · Youssou N’Dour · Super Etoile de Dakar

  • Doomi golo - Boubacar Boris Diop

  • Le bouddhisme est né à Colobane - Felwine Sarr

Informations

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Projection avec le Centre Yennenga
avr.
17

Projection avec le Centre Yennenga

Dans le cadre de sa collaboration avec le Centre Yennenga, la galerie est heureuse de projeter le film de Cyrielle Raingou Le spectre de Boko Haram, présenté à l’occasion de l’exposition monographique Cris de mer et du désert de Hako Hankson. La séance aura lieu jeudi 17 avril 2025 à 19h à la galerie.

Le Centre Yennenga, situé à Grand-Dakar, est le premier pôle culturel dédié au cinéma au Sénégal. Fondé en 2018 par le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis, lauréat de l’Étalon d’or au FESPACO et du Grand Prix du Jury à la Berlinale, ce centre vise à revitaliser l’industrie cinématographique sénégalaise en se concentrant sur la formation, la création et la diffusion.

• À propos du film •

Les frappes du groupe terroriste Boko Haram dans le village de Kolofata, à l’Extrême-Nord du Cameroun durent depuis 2013. Même si actuellement leurs exactions se raréfient, la menace reste réelle ; omniprésente. Dans cet univers post apocalyptique, un groupe d’enfants en classe de Cours Préparatoire s’adaptent et se réinventent en jonglant entre études occidentale, coranique, et d’immenses tâches ménagères et champêtres qui leur incombent. Constamment sujets à un relâchement quand tout devient très sérieux, ils trouvent toujours du temps entre deux corvées pour se divertir. Cette tragédie a pour principaux personnages Falta, Ladji, Ibrahim, Mohammed, Ismaela et Maloum. Ils ont tous entre 4 ans et 11 ans, très dynamiques, toujours en perpétuel mouvement, tout en se forgeant leur place dans une société où les figures parentales sont en train de disparaître. Falta et Ladj sont frère et soeur. Leur père et leur oncle ont été tués par une déflagration déclenchée par un kamikaze sous leurs yeux effrayés d’enfants. Aujourd’hui, ils aident leur mère dans divers travaux champêtres et domestiques tout en se focalisant sur leurs études. Ladji très timide, parle peu et suit constamment sa grande sœur dans tout ce qu’elle fait. Falta en véritable meneuse, dirige d’une main de fer les garçons.

Année : 2023
Genre : Documentaire
Durée : 75 minutes


• À propos de la réalisatrice •

Courtesy IFFR Rotterdam

Cyrielle Raingou est une cinéaste camerounaise qui questionne le développement d’une certaine identité culturelle africaine. Elle utilise les légendes et la métaphore pour raconter les histoires humaines dans leur complexité. Après plusieurs courts métrages tels que Challenge (2017), The Lamb (2017), Requiem Prologue (2019), elle réalise son premier long métrage documentaire, Le Spectre de Boko Haram (2023). Ce film, sélectionné et primé par le festival du film de Rotterdam et le festival des 3 Continents à Nantes, présente avec finesse et sans sensationnalisme le quotidien d’enfants camerounais vivant dans un village situé à la frontière avec le Nigéria, sous la menace de Boko Haram.


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PANEL
avr.
16

PANEL

OH Gallery a le plaisir d’accueillir un panel de conversation autour de l’exposition Cris de mer et du désert de l’artiste camerounais Hako Hankson. Ce panel propose de croiser les perspectives de l’art et de la recherche sur les thématiques de la migration en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Cameroun, un pays au cœur des enjeux migratoires sur le continent.

À travers ses œuvres, Hankson explore une vision panafricaniste et un dialogue interethnique inspirée par la diversité culturelle du Cameroun, terre d’accueil pour de nombreuses nationalités. Ce mélange nourrit son imaginaire artistique et ses réflexions sur les corps en mouvement, les injustices sociales et les épreuves de la migration, qui s’illustre notamment dans ses expositions Sur le chemin des réfugiés (2022) et Mémoire d’horloge (2023). Le Cameroun, marqué par des conflits depuis son indépendance en 1960, joue un rôle central dans l’accueil des réfugiés en Afrique centrale. Cette situation met en lumière les enjeux de la mobilité intra-africaine, des apatrides, des maltraitances aux frontières et des dangers liés aux déplacements.


Intervenants :
• Aboubacar Sadikh Ba, sociologue spécialiste des dynamiques migratoires
• Julie Kleinman, socio-anthropologue, écrivaine et activiste
• Love N Live, collectif musical engagé, Cameroun

Modération : Alyssa K. Barry, architecte urbaniste, spécialiste du patrimoine culturel africain

Le panel se terminera par une interlude musicale du groupe camerounais Love n Live.

Vidéo disponible prochainement.


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Projection avec le Centre Yennenga
mars
27

Projection avec le Centre Yennenga

Dans le cadre de sa collaboration avec le Centre Yennenga, la galerie est heureuse de projeter trois courts métrages : Sirènes de Emmanuel Tussore, Les fantômes de Sa’a de Cynthia Etaba Ayissi et 1961 de Stella Tchuisse, présentés à l’occasion de l’exposition monographique Cris de mer et du désert de Hako Hankson. La séance aura lieu jeudi 27 mars 2025 à 19h à la galerie.

Le Centre Yennenga, situé à Grand-Dakar, est le premier pôle culturel dédié au cinéma au Sénégal. Fondé en 2018 par le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis, lauréat de l’Étalon d’or au FESPACO et du Grand Prix du Jury à la Berlinale, ce centre vise à revitaliser l’industrie cinématographique sénégalaise en se concentrant sur la formation, la création et la diffusion.

• À propos dES COURTS-MÉTRAGES •

1/ Sirènes de Emmanuel Tussore

A l’horizon, se dessinent des cargos fantômes, immobiles. D’un pas calme et assuré, une femme avance dans l’eau. Lentement, des hommes et des femmes vont marcher dans son sillage. Rien ne devrait briser leur élan, sinon que parfois ils trébuchent, ils se heurtent à la puissance des éléments, aux vagues qui font barrage. Peu à peu, ces corps sans visage disparaissent dans les flots, sans violence ils s’effacent. La chaîne humaine continue pourtant en flux ininterrompu.

Sirènes aborde la disparition silencieuse de celles et ceux migrant vers de nouveaux horizons. Un départ filmé en plan séquence sur la plage de Thiaroye-sur-Mer, banlieue sud de Dakar (Sénégal) en 2015.

Année : 2016
Genre : Œuvre d’art
Durée : 11 minutes

À propos d’Emmanuel Tussore :

Emmanuel Tussore est un artiste pluridisciplinaire né en 1984. Son parcours artistique puise ses racines dans la photographie, la vidéo et le cinéma. Sa carrière est caractérisée par une constante recherche entre le visible et l’invisible appliquée à la mémoire collective et sa fragilité. Par l’utilisation de matériaux bruts ou organiques, et d’objets détournés, il construit des pièces éclectiques retraçant les forces mouvantes de l’histoire.

Son aventure artistique débute dans les rues animées de Barcelone. La ville devient son terrain de jeu favori dont il photographie le mouvement perpétuel de ses habitants, cherchant à saisir la pulsation de la vie urbaine. Son parcours le conduit également à New York et à Paris, où il travaille en tant que directeur de la photographie dans l’industrie cinématographique. Par l’exploration du genre de la fiction et du documentaire, l’artiste aiguise son œil à la symbolique de l’image, du hors-champ et de la dramaturgie des corps.

Emmanuel Tussore acquiert une renommée internationale grâce à son travail exposé tant dans des galeries d’art que dans le cadre d’événements artistiques majeurs notamment lors de la Biennale de la Havane (2019), la Biennale du Caire (2019), et la Biennale de Dakar (2022). Ses œuvres ont également été présentées dans des festivals de photographie et de cinéma tels que le Lagos Photo Festival (2016), le Athens Photo Festival (2018) et la Berlinale (2017).

2/ Les fantômes de Sa’a de Cynthia Etaba Ayissi

"Les Fantômes de Sa’a explore la question de l’appropriation de l’héritage colonial dans un arrondissement du centre du Cameroun : Sa’a. Sa’a fut créée par les Allemands au début du 20e siècle, et ensuite occupée par les Français. Aujourd’hui, la grande majorité des constructions laissées par les colons sont dans un état de délabrement avancé, et pour certains en ruine. Ce qui donne à la ville cet aspect fantomatique. Pourquoi la population qui est héritière de ces bâtiments coloniaux ne se réapproprie-t-elle pas de ce patrimoine architectural ?
En me servant de mes souvenirs d’enfance, par le biais de personnages fictifs crées dans un style de bande dessiné, ainsi que de témoignages des habitants, j’explore l’histoire de la ville de Sa’a avec en filigrane, le questionnement suivant : quel est le rapport de la population de Sa’a avec son patrimoine et son passé ?"
Cynthia Etaba Ayissi

Année : 2022
Genre : Documentaire / animation
Durée : 22 minutes

À propos de Cynthia Etaba Ayissi :

Cynthia Etaba Ayissi, diplômée en droit privé et en gestion des ressources humaines, s’est rapidement fait remarquer dans le monde du cinéma avec ses productions passionnantes. Membre du comité de direction de Waanda Studio, elle insuffle sa passion pour l’audiovisuel et l’édition, tout en se distinguant en tant que réalisatrice et scénariste prometteuse.

Elle compte à son actif le documentaire-fiction intitulé “Les fantômes de Sa’a”, sorti en 2022. Sous la forme d’une bande dessinée de 22 minutes, ce film interroge sur la façon de se réapproprier le patrimoine historique “négligé” de Sa’a, une commune située dans le département de la Lekié, dans la région du Centre-Cameroun. Elle a également participé au projet intitulé “Le Revers de l’ambition”. Ce long métrage, produit par Martinel Nemalieu, raconte l’histoire de Stella, une jeune femme de 21 ans en manque d’amour parental, qui comble ce vide en se livrant à des hommes dans le but de satisfaire l’idéal féminin. Ce film a remporté un prix lors du festival Film Lab en 2023.

Femme dynamique, Cynthia Etaba se sent à l’aise dans les domaines du septième et du neuvième art. Elle se définit d’ailleurs comme une artiste, faisant allusion aux domaines de la littérature et du cinéma camerounais dans lesquels elle exerce. Scénariste et éditrice, Cynthia n’en est pas à sa dernière création artistique. Elle a participé à de nombreuses formations, notamment à celles portant sur l’écriture des scénarii, et a été finaliste du concours “10 jours pour un film” en 2022. Rédactrice web, elle ambitionne de créer une forte reconnaissance des œuvres mises sur le marché par les acteurs exerçant dans le vaste domaine de l’entrepreneuriat culturel camerounais.

3/ 1961 de Stella Tchuisse

La crise anglophone qui sévit dans les régions anglophones du Cameroun depuis cinq ans affectent énormément le quotidien des habitants qui sont victimes d’atrocités. Dans la mêlée, des hommes, femmes et enfants sont assassinés et les études perturbées. Ceci semble pourtant ne pas affecter les régions francophones. Une jeune femme tente de comprendre les raisons de la révolte des anglophones et l’indifférence des francophones. Elle retournes aux sources, à l’histoire de la réunification. Après avoir constaté une grande disparité entre les manuels d’histoire destinés aux élèves francophones et anglophones, elle engage des conversations avec les élèves pour connaitre ce qu’ils savent de l’histoire du pays et plus précisément du plébiscite de 11 février 1961 et de la conférence de Foumban, évènements marquant la réunification de la République du Cameroun et du Southern Cameroon.

Année : 2021
Genre : Documentaire
Durée : 25 minutes

À propos de Stella Tchuisse :

Stella Tchuisse est une mannequin, une actrice, une scénariste et une réalisatrice basée au Cameroun. Diplômée de l'Advanced School of Mass Communication avec un diplôme en communication d'entreprise (2015), elle a réalisé son premier court-métrage en 2019 avec un fort désir de partager des histoires africaines impactantes avec le monde. Elle souhaite pointer du doigt les maux de la société, sensibiliser à la santé mentale, promouvoir l'autonomisation des femmes et favoriser les changements positifs. Stella est une ancienne élève de Talents Durban 2020 et une boursière 2021-2022 d'Africa NoFilter.


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Projection avec le Centre Yennenga
févr.
13

Projection avec le Centre Yennenga

Dans le cadre de sa collaboration avec le Centre Yennenga, la galerie est heureuse de projeter le film de Gaelle Le Roy Cameroun, Autopsie d’une Indépendance, présentée à l’occasion de l’exposition monographique Cris de mer et du désert de Hako Hankson. La séance aura lieu jeudi 13 février 2025 à 19h à la galerie.

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Projection avec le Centre Yennenga
janv.
16

Projection avec le Centre Yennenga

La galerie est heureuse d’annoncer sa collaboration avec le Centre Yennenga dans le cadre de séances de projection en lien avec les expositions de la galerie.

Le Centre Yennenga, situé à Grand-Dakar, est le premier pôle culturel dédié au cinéma au Sénégal. Fondé en 2018 par le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis, lauréat de l’Étalon d’or au FESPACO et du Grand Prix du Jury à la Berlinale, ce centre vise à revitaliser l’industrie cinématographique sénégalaise en se concentrant sur la formation, la création et la diffusion.

À l’occasion de l’exposition « Yoonou Ndokhe, la voix de l’eau » consacrée à Ibrahima Thiam, nous vous d’assister à la projection du film « Lébou » de Ndèye Soukeyna Diop jeudi 16 janvier 2025 à 19h à la galerie.



• À propos du film •
« Sur la côte dakaroise, les vagues de la mer écrasent les maisons, labourent les cimetières et rognent considérablement les espaces de vie des Lébou au point de les éloigner de leur territoire traditionnel. Ma communauté, population autochtone de Dakar, conservatrice, attachée à sa culture, à la mer et à son identité pêcheur, doit faire face à la modernité et aux difficultés liées à la pêche. Tout cela a rendu fragile son ancrage dans la religion traditionnelle et les valeurs d’organisation sociale. »

 Durée du film : 62 minutes



• À propos de la réalisatrice •
Diplômée de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal, après une Maîtrise en littérature africaine, Ndèye Soukeynatou Diop s’est inscrite en Master réalisation documentaire de création. Dans ce cadre elle co-réalise un court métrage « Sur la prison » suivi de la réalisation du film « Une journée avec Moussa » qui fait partie d’une collection pour Arte. Poussée par son engagement auprès de sa communauté, elle réalise son premier long métrage « Lébou » à Bargny.

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