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DRY OCEAN
résidence 2023, toubab dialaw

Dry Ocean est un projet collectif de recherche artistique et d'exposition entre Dakar et Berlin. Il peut être lu comme un voyage interdisciplinaire et transcontinental. Né d'une période d'échange intensif entre tous les participants, le projet observe la notion de partage d'influences culturelles individuelles, d'expériences hybrides et de traditions de connaissances par le biais de la pratique artistique. L'œuvre d'art qui émerge de ce dialogue se préoccupe moins de la création d'une position individuelle que de la traduction d'une inspiration et d'influences réciproques, c'est-à-dire "être touché" et "se laisser toucher", en une forme esthétique symbiotique.

Que pouvons-nous et devons-nous (dés)apprendre les uns des autres et que devons-nous apprendre de nouveau pour répondre aux conditions critiques actuelles du monde ? Quels modèles alternatifs d'"habiter" la Terre ensemble peuvent naître de cette forme de processus artistique collectif ? Dry Ocean vise à redécouvrir le monde, un monde qui est continuellement en devenir et en relation, et qui contient donc toujours l'inconnu et l'avenir. Dry Ocean est un espace vivant partagé par les humains et les autres êtres vivants et surtout un espace spirituel. L'accent est mis sur le procédural, le fluide, la transformation et les métamorphoses et s'éloigne des visions du monde rigide des frontières, de l'exclusion et de l'"altérité".

"En général, le projet comporte deux parties, une phase de recherche artistique et diverses formes de présentation : Une exploration contextuelle collaborative à long terme avec des résidences de travail et d'échange à Berlin et à Dakar signifie que les différentes perspectives de tous les participants informeront les thèmes et les questions posées dans Dry Ocean.

La deuxième partie concerne la traduction de ces thèmes et questions en divers formats de présentation et une exposition itinérante conçue pour ouvrir le dialogue public par le biais de performances collectives, de formats participatifs, de coopérations et d'une collaboration avec des organisations de la société civile. Les deux parties ne sont pas nécessairement des entités séparées, ce qui signifie que la phase de développement a une place pour la présentation publique et que des résultats également partiels peuvent être présentés dans le cadre du projet de recherche".

ARTISTES RÉUNIS AUTOUR DU PROJET:

  • Katja Aufleger

  • Aliou Diack

  • Ibaaku

  • Selly Raby Kane

  • Fabien Knecht

  • Jeewi Lee

  • Anna Lessing Menjibar

  • Ibrahima Thiam

  • Agnès Stillger

  • Nathalie Vairac

A PROPOS


jeewi lee

Née en 1987 à Séoul, Lee a étudié la peinture à l’Université der Künste de Berlin et à la Hunter College University de New York. En 2018, elle a reçu le prix de la Villa Romana à Florence.

Dans ses installations, performances et séries d’oeuvres, Jeewi Lee travaille à partir d’éléments et faits du quotidien qui apparaissent comme trame de fond dans ses œuvres.

Pour Lee, ces traces indiquent à la fois le mouvement (dans les espaces urbains comme dans les espaces d'exposition) mais aussi le reflet du processus de création, de production. Dans son travail, Lee examine et met en évidence les évènements sociaux et historiques qui ont marqué et été gravés dans divers matériaux.

Lors de sa résidence à Thread début 2020 à Tambacounda, Lee a travaillé sur une série d’œuvres créée à partir de produits banalisés mais à l’histoire lourde de sens au Sénégal : le savon et la cacahouète.

ALIOU DIACK

Aliou Diack est né en 1987 à Sidi Bougou, dans la région de Mbour, à Dakar au Sénégal.

Enfant curieux, Aliou part à la découverte de la nature, des univers de la faune et de la flore. Il observe les proportions, les couleurs, les textures et enregistre tout ceci dans des carnets de dessins, qui lui servent de terrain d’entrainement. Pour poursuivre ses études, il quitte son village à 10 ans pour aller s’installer au cœur de Dakar. Il n’y retrouve pas la même nature ni la même liberté, et compense en dessinant « partout » autours de lui, de façon à recréer son univers.Il se lance dans des études d’art à l’Ecole Nationale des Arts de Dakar, où il sera amené à manipuler de multiples médiums et outils qui lui permettront d’augmenter son champs artistique et de maîtriser d’autres techniques que celle du dessin.

Major de sa promotion, Aliou se distingue des autres par la puissance visuelle de ses œuvres, sobres, mais à desquelles émane un univers naturel primitif et instinctif.Aliou Diack vit et travaille actuellement à Dakar, au Sénégal.

IBRAHIMA THIAM

Ibrahima Thiam naît en 1976 à Saint-Louis du Sénégal. Plus tard, il s’installe à Dakar où il entreprend des études en économie.

A la suite d’un atelier organisé par le Goethe-Institut durant le Mois de la Photo à Dakar en 2009, il se découvre une passion pour la photographie. Autodidacte, il s’intéresse aux questions de la mémoire, de l’archive, de l’oralité africaine ainsi qu’aux mythes et légendes. Ibrahima collecte des images. Certaines, issues de ses archives familiales, contribuent fortement à forger son imaginaire. Il développe également depuis quelques années une thématique qui tend à mettre en lumière les divinités des communautés Lebu, et leur univers.

 Jusqu’à présent, son travail a été présenté dans plusieurs expositions collectives nationales et internationales, notamment : Raw Material Company, Dakar, Sénégal, (2020), The View From Here : Contemporary Perspectives From Sénégal, Zuccaire Gallery, SUNY Stony Brook University, New York, Etats-Unis (2019), Gallery Eulenspiegel, Bale, Suisse, (2017), Bronx University, New York, Etats-Unis (2016) ainsi que Telling Time lors de la 10éme édition des Rencontres de Bamako, Biennale Africaine de la photographie (2015).

Ibrahima vit et travaille entre Saint-Louis et Dakar.

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ACQUISITION IBRAHIMA THIAM, CHAZEN MUSEUM OF ART, ÉTATS-UNIS

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1ERE ÉDITION : "BICIS AIME LES ARTS" SOUS LE COMMISSARIAT DE MALICK NDIAYE