KAMERUN

EXPOSITION COLLECTIVE
12 SEPTEMBRE - 13 NOVEMBRE 2020

EXPOSITIONS

PRÉSENTATION

 

Sérendipité


2016.
Cette exposition aurait pu s’intituler ainsi. 
C’est effectivement en 2016, le 6 juin, que je suis arrivé au Cameroun. Un peu par hasard. 
Cette même année, quelques mois plus tôt, lors de la biennale de la ville qui m’a vu naître, Dakar, il m’a été fait la proposition de m’installer à Douala, capitale économique du Cameroun, pour, entre autres, prendre les rênes de l’institution où a pris vie ma latente envie de suivre de manière professionnelle ma passion : la Galerie MAM, fondée par Marème MALONG. 

C’est par elle que j’ai fait la connaissance d’une autre dame, reconnue dans notre domaine, et dont l’institution a été la 1ère à faire appel à mes services, en tant qu’indépendant, après trois années passées au Cameroun : Illa G. DONWAHI. 
C’est justement à la Fondation Donwahi que j’ai rencontré, présentée par Aliou Diack, Oceane Harati, de passage dans la capitale ivoirienne. 
Cette rencontre pourrait se résumer en 3 mots : coup de foudre. 
Quel bonheur, quel rafraîchissement, que de rencontrer, qui plus est, à nouveau à la faveur du hasard, cette jeune femme, pleine d’assurance, que rien ne démotive et qui se donne les moyens de concrétiser ses rêves et d’atteindre ses objectifs !

 

Il y a quelque chose qui pousse à l’admiration, chez Océane.

Murir un projet durant 7 années, avoir le courage de sortir des sentiers battus et se lancer dans cette aventure entrepreneuriale. Arriver à mettre en sourdine les doutes, faire fi des mises en garde selon lesquelles « le marché sénégalais – même africain tout court ! – est encore trop peu structuré. Il n’y a pas vraiment de collectionneurs. C’est trop risqué… ». 

Moins de 2 ans après son ouverture, OH Gallery a, à son actif, 10 expositions, d’artistes originaires du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Cameroun et s’apprête à amorcer son développement aux niveaux régional et extracontinental. Que dire alors de ce pied de nez, à chaque « diner des collectionneurs », à tous ceux qui juraient qu’il n’en existait pas vraiment au Sénégal ?

 

Le choix de nicher OHG dans un bâtiment atypique de la capitale, situé dans une de ses rues les plus pittoresques et d’en rendre l’accès exclusivement sur rendez-vous n’y est certainement pas anodin… Ainsi, l’on est sûr durant les visites, de passer un moment chaleureux et intime, guidé par une vraie passionnée ; et de son métier, et des expositions qui y sont mont(r)ées.

 

Exposition, justement. Kamerun ! 



Le premier événement d’art contemporain auquel j’ai pris part était d’un artiste camerounais. À l’hôtel de Ville de Dakar. Une performance de Joel Mpah Dooh. Quelle révélation !
Le premier artiste non-sénégalais exposé par OH Gallery est lui aussi camerounais. Hako Hankson. 

« Kamerun » était une évidence !

Lorsque Oceane m’a proposé, il y a à peu près un an, de monter une exposition dans sa galerie, ensemble, il est apparu évident qu’elle tournerait autour de ce pays qui a vu naître tant de grands artistes de notre continent : le Cameroun
Ce pays que j’ai trouvé, sans jamais l’avoir cherché. Ce pays qui m’a révélé à moi-même. Cette sérendipité... 

Sans prétention, mais avec passion, nous avons souhaité rendre hommage à la création contemporaine camerounaise, en faisant dialoguer artistes confirmés et émergents, anglophones et francophones, d’Ouest en Est et du Nord au Sud. 

Un hommage à ce riche pays, aujourd’hui en proie à d’indignes tribulations, qui expliquent le choix du titre « Kamerun », en référence au temps où il n’était qu’un, uni devant l’adversité et l’oppression. 

Avant de vous laisser découvrir le travail de la dizaine d’artistes sélectionnés, j’aimerais, à titre personnel, dédier cette exposition à celle, qui - et le choix de mots est assumé et sincère - m’a ouvert les yeux, sa demeure et le cœur : Marème MALONG, tante et mentor, qui a cru en moi et n’a jamais cessé de me motiver et me pousser à donner le meilleur de moi , ainsi qu’à son époux, mon très cher Tonton Alain, dont la force calme ne cesse de m’inspirer, Simon NJAMI, aux côtés duquel je continue à apprendre, et sur le métier et sur la vie, mes parents et ma fratrie, indéfectibles soutiens, et enfin… « my partner in crime », ma révélation, ma très très chère Océane... 

Mohamed A. CISSÉ
Juin 2020

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