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Dans le cadre du Festival Duo Solo, qui a créé, Lune Diagne expose du 21 juin au 24 juillet 2023 à la galerie du Fleuve à Saint-Louis au Sénégal.

La représentation du mouvement en art est une forme d'expression enjôleuse qui permet aux artistes de capturer l'énergie et la fluidité du corps cinétique. Dans l'exposition Joow, Lune Diagne est un exemple parfait de cette capacité à transmettre le mouvement à travers différents médiums artistiques, que ce soit en peinture ou en danse. Sa technique de fragmentation de l'image et de l'utilisation du noir donne une impression de dynamisme dans ses tableaux. L'élan de ses coups de pinceau expressifs qui capturent l'énergie et l'apport de touches de couleurs vives qui s'ajoutent à la profondeur de ses créations, caractérisent ses toiles. Sa danse, qui partage la même démarche, est expressive, fluide et gracieuse, reflétant la beauté et la complexité des gestes et des signes.

L'artiste a su trouver un équilibre entre les deux formes d'expression artistique, et cela se reflète dans ses œuvres toutes singulières et prenantes. L'exposition Joow est une péripétie, celle d'une nouvelle expérience du monde vécue à travers le regard de Lune Diagne qui permet un changement complet de perspective et une auscultation de la relation entre l'art et le mouvement.

A PROPOS


LUNE DIAGNE

Alioune Diagne, dit Lune Diagne, est un  artiste pluridisciplinaire, plasticien, chorégraphe et danseur qui vit entre le Sénégal et les Pays-Bas.

Il étudie à l'école des Beaux-Arts de Dakar de 2006 à 2007. Fin 2007, il décide de se consacrer à la danse contemporaine et continue de pratiquer le dessin et de s'intéresser activement aux arts visuels en collaborant avec des artistes plasticiens en créant des performances autour d'œuvres qui l’inspirent. Depuis trois ans, après de longues années consacrées à la danse, Alioune revient aux arts visuels.


Depuis 2018, Alioune a entamé une série de peintures et dessins sur l'expression du visage des tirailleurs sénégalais massacrés au camp de Thiaroye le 01 décembre 1944. Cette série Tirailleurs a attiré l’attention de professionnels de l'art et de la science. L’historien Jean-François Leguil-Bayart lui a consacré l’article « Alioune Diagne, ou la mémoire juste des tirailleurs » dans lequel il considère que les œuvres restituent « la mémoire juste, une présence critique du passé, épurée de toute rancœur, de toute haine, de toute colère, mais qui rappelle ce qui a été et n’aurait pas dû être. »

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